Grand Verdun : quand l’activité physique s’invite sur le temps de travail

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Des séances d’activité physique sur le temps de travail : tel est le pari de la communauté d’agglomération du Grand Verdun. Objectif ? Réduire l’absentéisme, améliorer le bien-être et renforcer la cohésion de ses 400 agents. Jean-Philippe Lavallée, DRH, et Michaël George, directeur général adjoint des services, reviennent sur les coulisses de ce dispositif.
Des séances d’activité physique sur le temps de travail : tel est le pari de la communauté d’agglomération du Grand Verdun. Objectif ? Réduire l’absentéisme, améliorer le bien-être et renforcer la cohésion de ses 400 agents. Jean-Philippe Lavallée, DRH, et Michaël George, directeur général adjoint des services, reviennent sur les coulisses de ce dispositif.

Le dispositif

Concrètement, que contient ce dispositif “activités physiques” proposé aux agents depuis 2022 ? 

« Notre programme d’activités physiques sur le temps de travail s’adresse aux 400 agents du Grand Verdun. L’objectif est de promouvoir le bien-être, réduire l’absentéisme et renforcer la cohésion entre collègues. Ce dispositif offre 1h30 d’activités physiques hebdomadaires, intégrées dans les horaires de travail.  Il y a plus de 20 activités disponibles, allant du football au stretching, sur différents créneaux horaires pour s’adapter aux besoins de chacun. Ces activités se déroulent dans les infrastructures de la collectivité, assurant un accès facile pour tous. De plus, elles sont encadrées par les éducateurs sportifs du Grand Verdun, garantissant un suivi professionnel et personnalisé. »

Engagement des agents

Quel est le taux d’engagement des agents ?

« Dès la première année, 160 agents, soit 40 % de l’effectif, se sont inscrits et ont participé au programme, souvent plusieurs fois par semaine. Le succès tient notamment à la diversité des activités proposées et à la flexibilité des horaires. Nous avons également permis aux agents de participer en dehors de leur temps de travail pour maximiser leur engagement. »

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Enjeux RH

Quels sont les enjeux RH visés ?

«  Les principaux enjeux du dispositif sont les suivants : réduire l’absentéisme, qui pèse sur la masse salariale et améliorer le bien-être des agents. Il vise aussi à rendre la collectivité plus attractive pour attirer de nouveaux talents, tout en favorisant la communication entre agents de différents services. Enfin, le programme s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociale, en soutenant la santé globale des agents et en renforçant les relations au travail. »

Indicateurs de mesure

Quels critères vous permettent de mesurer l’impact de ce dispositif ?

« Nous nous appuyons sur plusieurs axes. Comme évoqué, nous visons d’abord une réduction de l’absentéisme. Notre objectif est de diminuer de 4 % les maladies ordinaires d’ici 2024. Nous encourageons aussi la coopération entre services en créant de nouvelles synergies entre élus et agents, ainsi qu’au sein des équipes. Nous nous engageons également à fidéliser nos agents tout en attirant de nouveaux talents pour renforcer notre marque employeur. Enfin, nous travaillons à améliorer le bien-être de nos agents. Nous voulons prévenir activement les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les risques psychosociaux (RPS). »

Baisse de l’absentéisme et lien social

Et avec quels résultats constatés ?

« Les résultats sont encourageants ! Nous avons constaté une réduction de l’absentéisme, passant de 7 000 à 5 500 jours d’arrêt maladie, soit une baisse de 18 %. Cela représente un gain financier pour la collectivité d’environ 1,2 à 1,4 million d’euros par an. Bien entendu, ce n’est pas uniquement lié à l’activité physique et sportive, mais c’est un des facteurs qui y contribue. »

« Selon une enquête interne, 86 % des participants donnent une note de 4 ou 5 sur 5 au programme. De plus, 76 % des agents ont rencontré des collègues qu’ils ne connaissaient pas, ce qui a amélioré la cohésion interne. Un autre chiffre significatif : 38 % des agents ont repris une activité physique régulière grâce à ce programme. »

Les perspectives

L’activité physique a servi de levier d’engagement. Et maintenant, quelles sont les perspectives d’évolution ?

« La dynamique d’engagement est bien établie. Depuis septembre, nous avons élargi le dispositif pour y inclure des activités culturelles, comme le chant choral et la sculpture, afin de toucher un public encore plus large et répondre aux besoins de ceux qui ne souhaitent pas forcément faire du sport. Nous cherchons constamment à élargir notre offre et à renforcer l’engagement de nos agents.”

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